A la 29e Conférence des parties sur le climat (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, ni les Etats-Unis, ni la Chine, ni l’Inde, ni le Canada, ni le Japon n’avaient envoyé de représentants. Appelés à desserrer les « cordons de la bourse », la plupart des pays du G20 n’avaient pas fait le déplacement. Da Le […]
Une succession de témoignages sur les conséquences du changement climatique face à des chaises laissées vides par les dirigeants des grands pays. Mardi 12 novembre, lors de la deuxième journée de la 29e Conférence des parties sur le climat (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, près de 80 dirigeants du monde se sont succédé à la tribune.
Ni les Etats-Unis, ni la Chine, ni l’Inde, ni le Canada, ni le Japon n’avaient envoyé de représentants. Idem pour des pays importants de la diplomatie climatique, comme la France ou l’Allemagne. Des absences qui ont laissé de l’espace à une trentaine de dirigeants africains, aux représentants des « petites îles » ou aux pays d’Asie centrale, tous frappés par l’intensification des « aléas » climatiques et inquiets de la crise du multilatéralisme bousculé par les guerres en Ukraine, à Gaza, au Liban, au Yémen… « Les cordons de la bourse s’ouvrent pour financer la guerre, mais ils se referment quand il s’agit de financer la transition climatique », a déclaré Mohamed Muizzu, le président des Maldives.