Lors de pourparlers onusiens, qui se tiennent du 3 au 13 juin à Bonn, les pays doivent avancer sur la mise en place d’un nouvel objectif mondial en matière de financement climatique, et sur l’accroissement des plans climatiques nationaux. Da Le Monde
Si l’on attend une réponse rapide à la canicule historique qui frappe l’Inde, avec plus de 50 °C, ou aux inondations affectant deux millions de Brésiliens, ce n’est sans doute pas du côté de Bonn (Allemagne) qu’il faut se tourner. Les négociations climatiques intermédiaires de l’ONU, qui se tiennent comme chaque année dans la cité rhénane, du lundi 3 au 13 juin, constituent une session technique dont aucune décision politique n’est attendue, alors que ni les chefs d’Etat ni les ministres ne font le déplacement. Elles restent pourtant une étape importante dans la lutte contre la crise climatique, puisqu’elles préparent la prochaine conférence mondiale sur le climat, la COP29, qui aura lieu à Bakou (Azerbaïdjan), en novembre.
Principal objectif pour les 6 000 délégués réunis à Bonn : avancer sur le dossier ultrasensible de l’argent que les pays développés versent à ceux en développement pour faire face au changement climatique et pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.