La volonté de Leonardo Del Vecchio de renforcer la présence européenne de Generali, numéro un de l’assurance en Italie, ne passe pas par une fusion transfrontalière avec Axa ou Zurich Insurance. Da Les Echos.
MILAN, 3 juin (Reuters) – La volonté de Leonardo Del Vecchio de renforcer la présence européenne de Generali, numéro un de l’assurance en Italie, ne passe pas par une fusion transfrontalière avec Axa ou Zurich Insurance , a déclaré mercredi une source proche de l’homme d’affaires italien.
Leonardo Del Vecchio a déposé vendredi une demande auprès de la Banque centrale européenne (BCE) pour porter sa participation dans la banque d’affaires Mediobanca, premier actionnaire de Generali, jusqu’à 20%, contre un peu moins de 10% pour l’instant. Il possède déjà lui-même 4,8% du capital de Generali.
L’initiative du fondateur de Luxottica, le lunetier propriétaire de la marque Ray-Ban, a fait naître des inquiétudes à Rome. Certains craignent qu’il ne projette une fusion pour Generali, un projet susceptible d’affaiblir le soutien de l’assureur à l’économie du pays en tant qu’important détenteur d’obligations du Trésor italien au moment même où les besoins de financement de l’Etat explosent avec la crise provoquée par le nouveau coronavirus.
Une source proche de l’homme d’affaires de 85 ans a cependant exclu une fusion avec Axa ou Zurich, les deux concurrents généralement présentés comme les partenaires potentiels les plus évidents de Generali.
D’après cette source, Leonardo Del Vecchio souhaite rendre à Generali le rang qu’il occupait dans les années 1990 en Europe. La source a ajouté qu’il était encore prématuré de fournir des détails sur la stratégie envisagée.